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Pour une évaluation contructrice, productrice de sens

Pour une évaluation contructrice, productrice de sens
(Actes du colloque international 2011)
Date: 2012
Contribution de : Norma Zakaria, Rosie Ghannage, Scarlet Sarraf, Karine Nasr Demerjian, Suzanne Abdul-Reda Abou Rjeili, Jean-Luc Da Cruz, Mirna Abboud Mzawak, Léna Saadé Gebran, Nada Moussa, Magui Chatawi, Mario Sassine, Christelle Stephan Hayek, Najib Abdo, Bertrand Bergier, Souheila Salloum, Antoine Messarra, Nagi Souaiby, Anne Sophie Hayek & F. Butera

Collection : Annales de Philosophie et des Sciences Humaines N° 30 / 2012
Dimension : 17 x 24 cm
Nombres de pages : 287 p.
Date de parution : 2012
ISSN : 1015-7263

Résumé :
L’évaluation est un système qui s’impose actuellement avec force. Il devient à la fois promoteur de succès et source incontournable d’échec ou de perte de crédibilité. Toute la prouesse publicitaire ne saurait conférer à un organisme, à une société, à un produit, à une institution, voire à une personne ce que l’évaluation lui aurait refusé comme reconnaissance au niveau de la qualité d’un travail, d’un produit, d’une activité, etc.
Est-ce à dire que l’évaluation est un mal nécessaire ?
Probablement que oui tout en reconnaissant que le système d’évaluation présente souvent des failles tragiques lorsqu’il manque d’éthique ou lorsqu’il considère l’être humain et l’objet comme étant deux entités identiques appelées à subir l’évaluation dans les mêmes mesures et dans les mêmes conditions.
L’évaluation pédagogique sous-tend les Actes du colloque. Il s’agit d’une évaluation qui mette en interaction évalué et évaluateur, pour que le premier puisse s’investir avec ce qu’il sait, avec ce qu’il est, pour approfondir sa compréhension, prendre conscience de ses compétences intellectuelles et les faire évoluer et pour que le second soit en mesure de saisir la dimension humaine et culturelle de l’évalué. Cette manière de faire est une réponse aux réflexions des psychologues comme Lev Vygotski, Jérôme Bruner et Howard Gardner, des neurobiologistes comme Francisco Varela et Antonio Damasio, des philosophes comme Nelson Goodman et Jean Ladrière, des anthropologues comme Clifford Geertz, qui ont tous en commun de concevoir l’homme comme un être situé socialement, historiquement et culturellement.
Cette conception entend faire du système d’évaluation un instrument humanisé qui rende compte d’une situation étudiée et analysée avec soin, et ce, pour contrecarrer une évaluation mécanique, technique, automatique, perçue comme un devoir inutile faute de changement perceptible.
Les Actes du colloque proposent une évaluation fondée sur des critères qui mettent en exergue la valeur de l’être humain qui se construit, qui construit son savoir et son savoir-faire, qui échange, apprend, produit, et qui se sent acteur en société.
L’évaluation est ainsi comprise comme un projet de vie qui commence à l’école, se poursuit à l’université, et se concrétise sur le marché de l’emploi.

Sommaire français

Sommaire arabe

Comité scientifique national : Hoda Nehmé, Norma Zakaria, Souheila Salloum, Rosie Ghannage (Université Saint-Esprit de Kaslik – Liban)

Comité scientifique international : Jean-Luc Da Cruz (Lycée Franco-libanais – Nahr Ibrahim, Liban), Bertrand Bergier (Université Catholique de l’Ouest – France)

Prix : 10 $

Université Saint-Esprit de Kaslik
Tel.: (+961) 9 600 000
Fax : (+961) 9 600 100
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